Contrairement à beaucoup d’entreprises qui ont démarré avec un produit, Roche est partie d’une idée : un engagement envers les patients à créer des médicaments uniformes et fiables en lesquels ils pourraient avoir confiance, à une époque où les traitements standardisés n’étaient pas encore largement accessibles. Cet engagement à améliorer la vie des patients se poursuit aujourd’hui dans nos efforts visant à mettre au point des produits pharmaceutiques et diagnostiques novateurs et reconnus scientifiquement qui aident à satisfaire des besoins médicaux non comblés.

Au fil des ans, nous avons essayé de trouver des solutions novatrices à des problèmes communs. Et bien que nous ayons toujours axé nos efforts sur l’amélioration de la santé, l’innovation suit rarement un chemin direct. Nous examinons où sont les besoins médicaux et nous suivons la science, où qu’elle nous mène. En cours de route, nous avons fait de nombreuses découvertes dont certaines ont changé la manière de diagnostiquer ou de traiter les maladies, ou encore marqué d’autres industries de façon surprenante. Nous aimerions vous en présenter quelques-unes1.

Nous sommes à la tête de recherches médicales révolutionnaires depuis longtemps.

En 1914, les chercheurs de Roche ont ouvert la voie aux premières recherches sur le diabète en montrant que l’injection d’extrait pancréatique purifié entraînait une baisse rapide de la glycémie. Ces travaux nous ont presque conduits à l’isolement de l’insuline, mais la mise au point d’un traitement à base de cet extrait pancréatique a été retardée par la Première Guerre mondiale. Six ans plus tard, les chercheurs canadiens Frederick Banting, Charles Best, John Macleod et James Collip ont découvert que le pancréas contenait une substance capable de contrôler le diabète. Banting et Macleod ont reçu le prix Nobel de médecine en 1923 pour leur découverte de l’insuline, l’année de la mise en marché de notre premier produit contre le diabète.

Nous avons inventé la première seringue jetable.

En 1915, nous avons lancé la toute première seringue prête à l’emploi : « Tubunic Roche ». Ce dispositif révolutionnaire a été breveté, et pendant un certain temps, nous étions la seule compagnie pharmaceutique à offrir ce type de seringues préremplies. La seringue Tubunic s’est fait largement connaître lorsqu’elle a été utilisée pour traiter le mal de l’altitude dans l’expédition Shackleton-Rowett en Antarctique en 1921. Elle est par la suite devenue l’un des produits les plus populaires pour de nombreuses expéditions au départ du Royaume-Uni à l’époque. Ces expéditions hautement médiatisées ont frappé l’imagination de toute une génération, et ce produit novateur a consolidé la réputation scientifique de Roche.

Nous avons transformé les soins capillaires en ajoutant du panthénol au shampooing.

En 1945, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle application des dérivés de la vitamine B a été trouvée dans le domaine des soins capillaires. Il s’est avéré que les propriétés curatives du panthénol, habituellement utilisé pour traiter les brûlures, pourraient aussi être bénéfiques pour les cheveux abîmés. Cette découverte nous a amenés à concevoir la première préparation de soins capillaires Pantene, jetant les bases de la marque de la science Pro-V que l’on connaît aujourd’hui. Pour développer ce nouveau secteur d’activité, nous avons fondé une nouvelle filiale appelée Pantene AG, qui a été vendue à Procter & Gamble en 1985.

Nous avons créé des goûts et des parfums emblématiques.

En 1963, Roche a acquis Givaudan S.A., un chef de file en fabrication de parfums et d’arômes, puis la société de parfumerie française Roure Bertrand Dupont en 1964. Misant sur les innovations scientifiques, la division a produit des composés odorants et aromatiques pour divers produits, tels que le « goût » de produits alimentaires comprenant des boissons gazeuses et des soupes. Elle a également fabriqué l’odeur de bon nombre de parfums, de produits de soins personnels et de produits ménagers. En 1999, l’entreprise s’est scindée et la division est devenue Givaudan, la plus grande société de parfums et d’arômes au monde (en anglais seulement). Plus de 30 % des grands parfums pour femmes, y compris des odeurs exclusives de Christian Dior, de Givenchy, de Calvin Klein et d’Yves Saint Laurent, ont été produits par les chercheurs en parfumerie de Givaudan.

Nous avons révolutionné l’électronique avec l’invention de la technologie ACL.

En 1970, l’effet de champ nématique en hélice, à la base de la production des écrans à cristaux liquides (ACL), a été découvert dans les laboratoires de Roche lors de recherches visant à améliorer l’affichage des dispositifs médicaux. Cette percée technologique a facilité l’utilisation des écrans ACL, car les cellules nématiques en hélice pouvaient fonctionner à l’aide de blocs d’alimentation à basse tension comme des piles. Cette découverte a été brevetée (en anglais seulement) et l’utilisation de la technologie a été accordée à des entreprises qui ont produit les premières montres-bracelets à quartz numérique, ainsi qu’un grand nombre d’autres produits. Dès les années 1990, l’écran ACL s’appuyant sur l’effet nématique en hélice était utilisé universellement dans les appareils électroniques portatifs. Certains ont même surnommé cette technologie « l’invention du siècle ».

Nous avons une longue tradition d’innovation et de progrès scientifique, jalonnée par des avancées technologiques marquées qui ont eu une énorme incidence sur beaucoup d’industries. Aujourd’hui, nous concentrons nos efforts sur deux principaux domaines d’activité, les secteurs pharmaceutique et diagnostique, qui recouvrent l’éventail de soins allant de la détection précoce et de la prévention des maladies à leur diagnostic et à leur traitement. Nous préparons ainsi le terrain à l’avenir des soins de santé. Combinant les forces et l’expertise des deux divisions, nous jouons un rôle d’importance croissante dans l’orientation de la médecine de demain par notre engagement continu à suivre la voie de la science et à améliorer la vie des gens.

3 janvier 2019

 

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1. À moins d’indication contraire, l’information provient des archives et collections historiques de Roche à Bâle, en Suisse, ainsi que de la documentation et des dossiers internes de Roche Canada.