Une voie à suivre

Lors de notreavec Brigitte Nolet, elle nous a fait part de ses réflexions sur les données médicales et le rôle qu’elles doivent jouer dans l’évolution de nos systèmes de santé. Elle a insisté sur la nécessité d’un cadre légal, réglementaire et politique mieux structuré pour faciliter laMadame Nolet a également appelé à une plus grande collaboration, afin qu’ensemble, nous puissions relever les défis les plus urgents liés aux soins de santé, par une mise en commun des connaissances et des données sur les soins de santé, permettant de mieux guider les soins aux patients et la prise de décisions dans les systèmes de santé.

R. Par le passé, nous avons pu constater la puissance de l’IA dans des applications comme la traduction, les opérations boursières et l’exploration spatiale. Tous les jours, nous utilisons l’IA sans le savoir, lorsque nous voulons nous rendre du point A au point B en voiture (en utilisant Waze par exemple!). Si le secteur technologique est à l’origine d’un grand nombre des utilisations les plus visibles de l’IA, les scientifiques du monde entier s’en servent également pour poser des questions plus importantes et résoudre des problèmes insolubles jusqu’alors dans le domaine de la biologie humaine et des maladies.

Dans le domaine des soins de santé, l’IA et les solutions d’apprentissage automatique ont le potentiel de permettre aux patients, aux soignants et aux systèmes de prendre plus rapidement des décisions plus rationnelles et plus éclairées qui favorisent l’accès accéléré et équitable à la santé. L’IA permet également de donner un sens aux données médicales dont on dispose, en clarifiant ces éléments d’information et en aidant chacun d’entre nous à prendre des décisions plus judicieuses permettant d’améliorer les résultats pour les patients.

R. L’une des principales façons dont l’IA pourrait avoir une incidence sur les soins de santé au Canada serait de recueillir et d’analyser la multitude de données médicales dont nous disposons en une fraction du temps et du coût requis à l’heure actuelle. Ce sera crucial pour l’évolution de nos systèmes de soins de santé. Et d’après les nombreuses conversations que j’ai eues au cours des derniers mois avec nos partenaires de l’industrie et du secteur gouvernemental, j’en suis arrivée au constat que les pays qui seront les plus rapides pour bonifier leurs systèmes et trouver la bonne façon de tirer parti de cette évolution seront ceux qui feront les bonds les plus importants en matière d’investissement en sciences de la vie et où l’on verra les changements les plus remarquables sur le plan de l’efficacité, ce qui se traduira par de meilleurs résultats pour les patients.

Au Canada, le gouvernement fédéral a récemment annoncé sa volonté d’augmenter le financement qu’il accorde aux provinces et territoires pour les soins de santé, à condition que ces régions s’engagent à mettre en place un système national de données médicales comme mesure de reddition de comptes. Ce sera essentiel pour implanter l’IA dans les soins de santé. J’espère vraiment qu’un accord sera bientôt conclu, car la création d’un système national de données médicales de calibre mondial, où tous les intervenants, tant publics que privés, travaillent dans un même but, permettra en fin de compte d’obtenir de meilleurs résultats de santé pour tous les Canadiens.

R. Les solutions d’IA ne remplaceront jamais les cliniciens; elles permettent surtout à ceux-ci d’accéder rapidement à un vaste ensemble de connaissances et d’informations qui facilitent le processus décisionnel. Sur la ligne de front, l’IA peut contribuer à automatiser les processus laborieux et permettre aux soignants à bout de souffle de consacrer plus de temps à leur véritable mission, soigner les patients.

Dans le domaine des soins de santé personnalisés, l’IA peut servir à générer une nouvelle génération de traitements (p. ex. les vaccins, les produits issus de la thérapie cellulaire, génique, régénérative ou à base d’acide nucléique) qui correspondent mieux aux besoins individuels des patients. Durant la récente pandémie, nous avons tous été témoins du potentiel de l’IA à renforcer les systèmes de santé. Il n’y a qu’à penser à son rôle dans la modélisation de vaccins contre la COVID-19 et à l’accélération des processus diagnostiques par imagerie médicale (notamment l’imagerie thoracique et pulmonaire).

Nous devons continuer à tirer des leçons des succès et des échecs observés lors de la pandémie de COVID-19 et poursuivre sur cette lancée alors que nous continuons à explorer le potentiel de l’IA dans le déploiement de solutions de soins de santé.

R. Chez Roche, nous avons déjà recours à l’IA de nombreuses façons. À l’interne, nous l’utilisons pour optimiser les activités commerciales, en réduisant les coûts et le temps nécessaires à l’accomplissement de notre travail. À l’externe, nous concevons des produits qui utilisent l’IA pour, par exemple, accélérer les flux de travail cliniques et diagnostiques, afin que les patients reçoivent un traitement plus rapide et mieux adapté. 

L’IA nous permettra également d’explorer proactivement l’utilisation des données en contexte réel et des données probantes obtenues en situation réelle dans la prise de décisions en matière de réglementation et d’accès. Il s’agit d’un domaine prioritaire pour Roche, car un système fondé sur des faits, qui tire activement parti de données et d’observations factuelles, pourra mieux servir les patients et leurs soignants tout en favorisant un système de santé mû par l’apprentissage.

Tout en relevant le défi d’explorer de nouvelles méthodes et solutions pour améliorer les résultats en matière de santé pour nos communautés, nous sommes conscients du formidable potentiel que l’IA peut offrir à chaque étape du parcours du patient. Le lancement en 2020 de(un partenariat avec les instituts d’IA Amii, Mila et l’Institut Vecteur) nous permet de regrouper les acteurs de l’IA au Canada pour accélérer la compréhension des données préliminaires afin d’offrir aux patients des résultats tangibles aujourd’hui et à l’avenir. Ce partenariat combine le leadership de Roche en santé et en sciences de la vie avec la réputation d’excellence de ces établissements dans la recherche sur l’IA et sa mise en pratique dans l’industrie. 

Ensemble, nous pouvons accomplir beaucoup plus et plus vite, que si nous faisions cavalier seul. Les partenariats et la collaboration dans le secteur canadien de l’IA sont essentiels. 

R. Nous avons la chance au Canada d’avoir un leadership incroyable en matière d’IA et d’apprentissage automatique, et nous sommes en mesure d’en tirer parti pour la découverte de médicaments. Toronto et Montréal sont des pôles d’innovation, autant à l’échelle nationale qu’internationale. Ce sont là des forces que nous devons exploiter et dont nous pouvons être fiers.

Nous ne pouvons pas nous permettre de rester les bras croisés, car de nombreux autres pays progressent dans ce domaine aussi, et si nous ne faisons pas attention, nous devrons nous battre pour pouvoir accéder aux talents dans ce domaine. Par exemple, en mai dernier, le Rwanda a annoncé la création d’un centre d’excellence en IA. Nous devons bouger et mettre notre stratégie en action.

R. Nous attendons de nos gouvernements ici au Canada qu’ils nous aident à créer et à favoriser un milieu mature pour l’IA afin que tous les intervenants, publics et privés, aient les moyens de donner vie aux innovations. Nous sommes ravis de collaborer avec tous ces partenaires à l’établissement de normes nationales en matière de données afin de veiller à ce que la recherche, les infrastructures et les politiques en matière d’IA en santé évoluent de manière à favoriser l’innovation, à garantir que les produits d’IA sont mis au point de manière responsable et éthique, et à offrir un accès équitable aux solutions à tous les citoyens canadiens.

Il existe une stratégie pancanadienne pour l’IA et Roche joue un rôle actif et volontaire en travaillant avec tous les niveaux de gouvernement du pays (fédéral, provincial et même municipal) ainsi qu’avec les partenaires de l’industrie, afin d’atteindre trois objectifs : renforcer les capacités nationales en matière de recherche de haut calibre dans des instituts de recherche en IA de renommée mondiale; attirer des chercheurs de renom et former de nouveaux talents qui se démarquent; traduire les recherches en applications commerciales adoptées par les entreprises canadiennes.

Mais nous devons mettre en œuvre cette stratégie dès maintenant, car le temps presse. Des actions concrètes sont nécessaires. Les patients attendent.

Au cours de notre prochain entretien avec Brigitte, nous examinerons de plus près les raisons pour lesquelles nous devons accroître la qualité et la quantité des partenariats publics-privés (et pas seulement en ce qui concerne Roche) afin que tous les intervenants (industrie, universités, gouvernements, groupes de soins de santé non traditionnels, et plusieurs autres) puissent se réunir et s’entendre pour relever ensemble les défis les plus pressants de notre époque en matière de soins de santé. Ensemble, nous irons plus loin, plus vite.

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