Changer Les Choses

La nouvelle présidente-directrice générale, Brigitte Nolet, est prête à établir des partenariats pour résoudre les plus grands enjeux du système de santé.

Brigitte Nolet est une dirigeante de trois secteurs qui a, au cours de sa carrière, occupé divers postes de direction à l’échelle mondiale et nationale dans les milieux à but non lucratif, public et privé; plus récemment, à titre de nouvelle présidente-directrice générale
de Roche Belgique et Luxembourg. Elle se passionne notamment pour les échanges permettant d’apporter des solutions nouvelles à des problèmes complexes du milieu de la santé. Alors qu’elle intègre son nouveau rôle de directrice générale pour Roche Canada Pharma, nous avons demandé à Mme Nolet d’exprimer son point de vue sur l’état du système de santé au Canada, ce que nous réserve l’avenir, et la nouvelle manière dont nous devrons nous y prendre pour relever les plus importants défis du système de santé à la suite de la COVID-19.

 

Q : En tant que Canadienne ayant vécu et travaillé à l’étranger, vous avez acquis une expérience des systèmes de santé de par le monde. À votre avis, quels sont les aspects positifs de notre propre système de santé?

BN : Le milieu externe au Canada est débordant de ressources : un personnel intelligent, une population diversifiée, des niveaux de scolarité élevés, une forte volonté d’innovation, une culture ouverte de collaboration, de bons soins de santé. Les éléments distincts de notre milieu sont tous robustes. Il s’agit maintenant d’amalgamer tous ces ingrédients pour former un tout cohésif.

Il s’agit de trouver les deux ou trois éléments qui rendent le Canada exceptionnel et qui peuvent contribuer le mieux à notre système de santé, puis de se concentrer sur ces éléments jusqu’à leur mise en œuvre complète. Je pense notamment à l’évolution des données de santé et au rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans les soins cliniques et la recherche et le développement qui se dessine pour l’avenir, ainsi qu’à l’accès à de nouvelles données scientifiques pour les patients.

 

Q : Le2021 du Fonds du Commonwealth, qui établit la comparaison entre les systèmes de santé de 11 pays du monde, classe le Canada au dixième rang pour ce qui touche l’équité et les résultats de santé, et au neuvième rang en ce qui concerne l’accès aux soins, devant les États-Unis. Par quels moyens tangibles le Canada pourrait-il, dès maintenant, améliorer la qualité de notre système de santé et l’accès aux traitements?

BN : Pour s’attaquer aux problèmes de notre système de santé, il va falloir que nous relevions tous nos manches. Les enjeux sont trop complexes pour qu’un seul groupe suffise à les régler. Il n’y a pas de province, de territoire, de société ou d’industrie qui puisse arriver sans aide à résoudre les problèmes. La COVID nous a appris à travailler en équipe dans le milieu de la santé, et il ne faut pas perdre de vue ces enseignements lorsque nous nous attaquerons aux autres éléments.

Ce que je constate maintenant – selon mon expérience de représentante du gouvernement, et après seulement quelques semaines depuis mon retour après huit années à l’étranger – est que le Canada possède tous les éléments nécessaires d’un système de santé solide et durable pour l’avenir; il faut cependant bien comprendre son ambition vis-à-vis de ce système et collaborer avec toutes les parties prenantes pour en faire une réalité.  

 

Q : Selon vous, quels sont les secteurs d’intérêt en santé qui méritent une attention et des efforts particuliers en raison de leur potentiel?

Il faut envisager la santé comme un secteur d’investissement qui mérite d’être traité en priorité, de manière à ce qu’il nous soit possible de gérer le prochain enjeu de taille à la suite de la pandémie. Les secteurs les plus susceptibles d’avoir des répercussions importantes comprennent :

  • les données de santé : Le rôle des données de santé sera crucial à l’évolution des systèmes de santé. Les pays qui savent comment s’y prendre pour rapidement bonifier leurs systèmes et intégrer cette évolution seront ceux qui feront les bonds les plus importants en matière d’investissement dans le domaine des sciences de la vie et où l’on verra les changements les plus remarquables sur le plan de l’efficacité — ce qui se traduira par de meilleurs résultats pour les patients.

     

  • l’intelligence artificielle (IA) dans le cadre de la prestation des soins : La capacité de rassembler et de comprendre les données en une fraction du temps et des coûts sera révolutionnaire pour le système de santé. Le monde a pu voir l’IA en pleine action pendant la pandémie, lorsque les vaccins ont été développés et produits à une vitesse jamais vue auparavant. Je viens d’apprendre que le Canada pourrait en fait être un chef de file et devrait agir rapidement pour se faire une place dans ce secteur, mais pour ce faire, il aura besoin de données.

     

  • les partenariats public-privé : C’est ensemble que nous arriverons à résoudre nos problèmes dans le système de santé — les gouvernements, l’industrie, les instituts de recherche, les groupes de patients, les praticiens en soins de santé et les partenaires non traditionnels peuvent tous apporter une valeur ajoutée importante, comme l’industrie des technologies. Et les pays qui réussiront seront ceux où l’on fait équipe et où l’on sait quoi faire pour rassembler les expertises et les façonner pour les rendre efficaces et percutantes.

     

  • l’accès à l’innovation : La science est fantastique et s’améliore de jour en jour (p. ex., thérapies « tumeur-agnostique », thérapies génique et cellulaire, etc.) et évolue très rapidement. Cependant, nos systèmes de santé ne sont pas préparés pour s’y adapter; pour que ce soit plus efficace et pour améliorer la santé des citoyens, cette nouvelle et merveilleuse science doit atteindre les patients canadiens plus rapidement et plus efficacement.  

 

Le Canada se classe au 19e rang des 20 pays de l’OCDE pour ce qui concerne l’accès aux nouveaux médicaments. À la suite de l’approbation réglementaire de Santé Canada, la population canadienne doit attendre jusqu’à deux fois plus longtemps pour obtenir l’accès aux nouveaux médicaments comparativement aux autres pays de l’OCDE. Unde Médicaments novateurs Canada (MNC) a déterminé que les Canadiennes et Canadiens dépendants de régimes d’assurances doivent attendre beaucoup plus longtemps pour avoir accès à de nouveaux médicaments, une situation largement attribuable à notre processus d’approbation et d’inscription séquentiel; et les délais se sont détériorés au cours de la dernière décennie. 

Nous pouvons – et devons – faire mieux pour les patients. Pour y arriver, il faudra mettre sur pied des démarches souples en matière d’examen et d’autorisation de mise en marché, comme ce que nous avons pu voir dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. 

 

Q : Pourquoi avez-vous décidé de revenir au Canada?

BN : Je dois admettre que nous avons toujours prévu revenir au pays, mais je n’avais pas imaginé que ce serait à titre de directrice générale de la filiale. Nous avions un plan de deux ans qui s’est transformé en aventure de huit ans et qui m’a permis d’accumuler une précieuse expérience, en plus de faire voir le monde à ma famille. Cependant, lorsque l’on a travaillé pour Roche Canada, on sait combien elle est spéciale. On constate combien nos collègues sont intelligents et dynamiques, et l’on voit le caractère novateur de l’entreprise. C’est quelque chose qui nous habite, peu importe où l’on se trouve.  

En fin de compte, je n’ai pas pu résister à l’occasion de revenir et de contribuer de manière positive à la filiale qui a lancé ma carrière internationale et au système de santé de mon pays natal!

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