C’est la recherche et l’engagement à faire avancer la science qui alimentent Roche en tant qu’entreprise. Comme nombre de nos pairs au sein de l’industrie pharmaceutique et des biotechnologies, nous reconnaissons que la fonction la plus importante de notre domaine d’activités est la capacité de découvrir, de mettre au point et de commercialiser des innovations — tant des produits diagnostiques que des médicaments — qui permettent de combler des manques significatifs et de répondre aux besoins des patients.
Nous sommes particulièrement fiers qu’un grand nombre de nos employés canadiens contribuent directement à nos innovations, mènent nos programmes de recherche internationaux, fournissent des données à nos équipes du monde entier en vue de la mise en marché de nos médicaments et de nos produits diagnostiques et découvrent de nouvelles façons de mettre en œuvre des essais cliniques qui permettront à des patients, partout sur la planète, d’avoir accès à des médicaments novateurs pendant leur phase de développement.
Parmi les cinq centres de développement de produits (DP) au sein de la communauté mondiale de Roche, celui de Mississauga soutient l’élaboration de nos médicaments notamment par la gestion de l’ensemble de la recherche et du recrutement pour les essais cliniques au Canada, ainsi que pour des études dans des domaines thérapeutiques précis aux États-Unis. À son ouverture, en 2011, ce centre canadien de DP comptait environ une centaine d’employés. Aujourd’hui, son effectif a presque quadruplé : on y trouve désormais 387 employés occupant des postes uniques d’envergure mondiale ainsi que des rôles clés au Canada. Une croissance d’une telle ampleur n’aurait pas été possible sans le leadership solide de nos employés et leur capacité de penser tant à l’échelle mondiale que locale.
Alors, quelles sont les qualités d’un grand leader dans une entreprise mondiale comme Roche? Nous en avons discuté avec Jennifer Cook, responsable mondiale des Opérations cliniques pour Roche Pharma, et deux membres de notre équipe de direction canadienne du développement de produits soit Christina Archer, responsable locale des Opérations cliniques – DP et Heather Graham, responsable locale de la Réglementation – DP, afin de connaître leur point de vue à ce sujet.
En tant que leader, comment définiriez-vous le succès?
Jennifer Cook : « Selon moi, le succès, c’est me connaître moi-même, trouver ma véritable raison d’être et mobiliser toutes mes forces pour apporter la meilleure contribution possible, tout en aidant et en inspirant les autres dans l’atteinte, et même le dépassement de leur plein potentiel. La route vers le succès en tant que leader commence au moment où l’on comprend la teneur et l’unicité de la contribution que l’on peut avoir, et qu’on a le courage de s’atteler à cette tâche. Bon nombre de leaders dépensent plus d’énergie à être ce que les autres veulent qu’ils soient, au lieu d’effectuer ce travail d’introspection pour découvrir leur véritable raison d’être et leur valeur. »
Heather Graham : « Selon moi, un grand leader doit savoir regarder à la fois vers l’extérieur, son équipe, et vers l’intérieur, lui-même. Un dirigeant efficace crée un environnement dans lequel les membres de son équipe peuvent atteindre leurs propres objectifs, exceller au plus haut niveau et connaître la valeur de leur travail au quotidien. C’est également une personne authentique qui connaît ses propres forces et tire profit de l’expertise de son équipe pour créer et renforcer un environnement permettant à l’équipe dans son ensemble d’atteindre ses objectifs. »
Qu’est-ce qui a façonné votre style en tant que leader?
Jennifer Cook : « Le fait de diriger de grandes équipes internationales a considérablement façonné mon style de leadership. Ça m’a également forcée à faire face à certaines de mes limites. Je suis perfectionniste. Je n’aime pas avoir tort, et j’avais tendance à vouloir tenter de tout faire toute seule. Toutefois, le jour où mes responsabilités sont devenues plus importantes et que je n’ai plus été en mesure, mentalement et physiquement, de faire tout le travail moi-même, je me suis dit : et si j’admettais tout simplement que “je ne sais pas”? Et si je demandais de l’aide? Le fait de laisser les gens voir que je n’étais pas parfaite et que je n’avais pas toutes les réponses signifiait aussi être plus vulnérable. Et, comment diriger tout en étant vulnérable? Eh bien, j’ai appris que non seulement la perfection n’est pas de ce monde, mais qu’en plus, elle n’a rien d’enviable! Les gens aiment suivre des leaders qu’ils connaissent, en qui ils ont confiance et qu’ils comprennent : des personnes authentiques. »
Christina Archer : « J’aime croire que c’est en partie mon père qui a façonné mon style de leadership. Il a été dirigeant d’entreprise pendant de nombreuses années dans le commerce de détail, et même s’il a gravi les échelons avec beaucoup de succès, il n’a jamais oublié la valeur du travail qui l’a amené là où il se trouvait. Il n’était jamais trop occupé ou trop important pour retrousser ses manches afin de venir en aide à son équipe. Il dirigeait avec beaucoup de gentillesse et prenait toujours le temps de rallier les gens qui travaillaient pour lui. Je me souviens d’une fois où il avait une décision difficile à prendre pour le bien de l’entreprise, mais à laquelle son équipe était opposée. Il a été honnête et transparent sur le “pourquoi” de sa décision, ce qui lui a valu le respect, la confiance, et, en fin de compte, le soutien de son équipe. »
Qu’est-ce que vous auriez aimé savoir plus tôt dans votre carrière?
Christina Archer : « Je me dirais que j’ai le droit de prendre des risques et d’échouer, et que faire du bon travail ne signifie pas toujours être parfaite. Avec le temps, j’ai réalisé que ma peur de l’échec ou d’avoir tort m’empêchait de faire avancer et mon équipe, et moi-même. Si tout le monde restait toujours dans sa zone de confort, personne n’atteindrait jamais son plein potentiel... J’ai appris à prendre des risques mesurés, que je vois désormais comme des occasions d’apprentissage pour moi et pour mon équipe, plutôt que comme des erreurs. »
Heather Graham : « J’aimerais pouvoir remonter le temps et me dire “sois toi-même, tout simplement”. En début de carrière, l’environnement d’une grande entreprise multinationale peut être intimidant, et il peut être tentant de copier le comportement et le style de ses collègues. Pourtant, en fin de compte, le leadership consiste notamment en l’établissement de relations authentiques avec les gens, ce qui ne peut se faire que si on est authentique envers soi-même et ce qu’on a à offrir. »
Les grands leaders doivent avoir la capacité de diriger des équipes hétérogènes et de faire converger des personnalités, des générations et des cultures différentes vers une vision commune. Même s’il n’existe pas une approche unique, chacune de ces femmes comprend qu’il est primordial de se connaître soi-même, d’avoir ses propres convictions, et de savoir comment responsabiliser les gens qui nous entourent afin que chaque membre de l’équipe soit en mesure de donner le meilleur de lui-même.
Chez Roche Canada, nous sommes fiers de favoriser la diversité et d’encourager une culture d’inclusion au sein de laquelle des dirigeantes féminines peuvent s’épanouir. En fait, tous les membres de notre équipe de direction canadienne du développement de produits sont des femmes, et dans l’ensemble de nos divisions de produits pharmaceutiques et diagnostiques, la proportion de femmes parmi les cadres dirigeants est représentative de la composition de l’ensemble de notre personnel, soit environ 65 %. Cet engagement en faveur de la diversité s’étend à l’ensemble de notre entreprise, et nous sommes fiers de la culture d’entreprise que ces leaders, parmi d’autres, ont contribué à mettre en place au sein de Roche.

14 novembre 2017