Le papillomavirus humain (VPH) est l’infection sexuellement transmissible la plus répandue. Il existe plus de 150 génotypes différents du VPH, et certains sont considérés à haut risque de cancer du col de l’utérus.[1]
Parmi les nombreux types de cancer qui affligent notre planète, le cancer du col de l’utérus est l’un des rares à pouvoir être évité à près de 100%. Les outils sont en place pour éliminer cette maladie. Selon les estimations actuelles, 1 600 personnes atteintes d'un cancer du col de l'utérus seront diagnostiquées au Canada en 2024 et 400 décéderont de cette maladie.[2]
Malgré les progrès de la science, il existe encore des obstacles qui empêchent certaines personnes d’être jamais dépistées. Parmi celles-ci, l’accès limité aux soins, les expériences passées, la méfiance et les influences culturelles.
Le dépistage du col de l’utérus par auto-prélèvement du VPH est une option novatrice qui contribue à réduire ces obstacles en offrant une solution alternative aux échantillons prélevés par les cliniciens. Roche Canada est fière d’être la première à obtenir de Santé Canada l’homologation de l’allégation «HPV Self-Collection» pour le test cobas® HPV de Roche.
Redonner le contrôle à chacun
Cette innovation permet aux individus de prélever leur propre échantillon vaginal à l’aide d’un écouvillon cliniquement validé pour une utilisation en association avec le test VPH.
Le VPH peut être transmis par contact sexuel, avec ou sans rapport sexuel, et avec ou sans utilisation de préservatifs. Presque tous les cas de cancer du col de l’utérus sont causés par le VPH, car une infection persistante par certains types de virus peut entraîner un précancer ou un cancer du col de l’utérus. Le dépistage du VPH peut aider à déterminer quelles infections sont les plus susceptibles de conduire au cancer, afin de contracter la maladie à un stade précoce.
Des études montrent que cette méthode est non seulement largement acceptée par les individus, mais est souvent préférée.[3]La performance du test VPH est comparable à celle d'un échantillon cervical prélevé par un médecin, ce qui peut gêner certaines personnes non dépistées.[4]
Équilibrer les chances
Michele D’Elia, Directeur principal, Affaires médicales, Accès et Politiques de Santé chez Roche Diagnostics Canada, a déclaré à ce sujet: «L’auto-prélèvement offre une option efficace et flexible pour aider les individus à surmonter les obstacles au dépistage du cancer du col. Nous avons l’occasion de réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus et de travailler à la réalisation des objectifs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) en matière d’élimination du cancer du col. Cela ne peut être réalisé qu’en remplaçant le test de Papanicolaou par le test de dépistage du HPV dans le cadre des programmes de dépistage primaire, et en incluant l’option de l’auto-prélèvement afin de réduire les obstacles au dépistage pour toutes les personnes ayant un col de l’utérus. »Certains obstacles incluent : antécédents de traumatisme ou obstacles culturels au dépistage, qui peuvent les empêcher d’être dépistés.
En savoir plus sur le cancer du col
L’incidence du cancer du col de l’utérus a augmenté en moyenne de 3,7 % par an de 2015 à 2019, marquant ainsi la première augmentation significative de l’incidence depuis 1984. C’est aujourd’hui le cancer qui progresse le plus rapidement chez la femme.[5]
Personne ne doit mourir d’un cancer du col de l’utérus, car il existe des outils pour prévenir le cancer du col, tels que la vaccination, le dépistage du cancer du col et des options thérapeutiques efficaces. Les avantages de ces outils sont immenses et peuvent sauver d’innombrables vies.
A propos du test cobas® HPV
Le test cobas® HPV de Roche est conçu pour identifier les femmes à risque de cancer du col de l’utérus en détectant la présence d’ADN du HPV à haut risque dans les cellules cervicales. L’objectif du dépistage du cancer du col de l’utérus à l’aide du test cobas® HPV est de détecter et de traiter les lésions précancéreuses à un stade précoce afin de contribuer à stopper la progression de la maladie. Grâce à cette allégation approuvée par Santé Canada, les personnes peuvent prélever un échantillon vaginal à des fins de dépistage du VPH à titre privé, selon les instructions d'un professionnel de la santé.
Pour plus d’informations sur la façon de se faire dépister pour le cancer du col de l’utérus, veuillez contacter votre professionnel de santé ou contacter un laboratoire pour plus d’informations (la disponibilité peut varier selon la province).
Liens vers les pages pertinentes:
https://www.rochecanada.com/media/roche-canada-announces-the-first--hpv-self-collection-solution
Références
https://cancer.ca/en/cancer-information/reduce-your-risk/get-vaccinated/human-papillomavirus-hpv
https://cancer.ca/en/cancer-information/cancer-types/cervical/statistics et https://doi.org/10.1503/cmaj.240095
Nelson, E. J., Maynard, B. R., Loux, T., Fatla, J., Gordon, R. et Arnold, L. D. (2017). L'acceptabilité du dépistage par auto-échantillonnage de l'ADN du HPV : examen systématique et méta-analyse. Infections sexuellement transmissibles, 93, 56.
Zhu, P., Tatar, O. et al. Évaluation des préférences des Canadiennes en matière de dépistage du cancer du col de l'utérus : un bref rapport. Frontiers in Public Health. 27 juillet 2022; v 10-2022.
Société canadienne du cancer. Statistiques canadiennes sur le cancer. https://cancer.ca/en/research/cancer-statistics/canadian-cancer-statistics. Consulté le 6 juin 2024.
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